Des données, des témoignages et des échanges. La réunion de la commission running / trail de l’Union des entreprises du sport et du cycle a été l’occasion jeudi dernier d’effectuer notamment un point sur l’évolution du marché.  « Un seul chiffre à retenir : 30 ! Nous sommes sur une croissance de 30 % du marché de la chaussure de trail sur 12 mois glissant. Il représente 30 % du marché de la chaussure de running et de trail » a résumé Samih Khalef, le président de la commission et directeur d’Asics France. 

Une très bonne santé du marché que le village de l’UTMB démontrait avec encore l’arrivée de nouvelles marques et la présence de quelques-uns des plus grands acteurs, et que les rendez-vous commerciaux organisés dans les chalets et hôtels de la ville par de très nombreux fournisseurs illustraient parfaitement.

Lors de cette réunion USC, Pierre-Yves Hourmant, l’animateur de la commission, a présenté plusieurs données dont une enquête sur les traileurs performance et leur pratique, leurs critères et lieux d’achat pour la chaussure, le textile et la nutrition.  « Nous avons échangé sur les bonnes pratiques d’un organisateur de courses avec Magali Chevalier, responsable des Grands Evénements au Club des Sports de Chamonix concernant les actions environnementales et sociétales prises dans le cadre du Marathon du Mont Blanc ».

A la sortie de la réunion, il y avait matière à réflexion et action pour les participants. « Ce sont des données utiles pour échanger avec nos athlètes qui ne représentent pas le marché, avec nos clients distributeurs et avec notre siège international. C’est le temps de recul dont on a besoin dans cette période » expliquait Charlotte Halgrain (Uyn). 

Non loin, Maxime Moynat (Sunset Sports) voyait la confirmation « de l’engouement pour le trail avec 80 % des coureurs en France qui pratiquent aussi le trail », mais aussi de  « l’intérêt des pratiquants pour les produits techniques ». 

De son côté, Vincent Carrié (Brooks) relevait l’initiative du Marathon du Mont Blanc de réserver 40 % des dossards à celles et ceux utilisant des moyens de transport collectif et surtout « l’annulation des dossards des coureurs s’étant inscrit dans le quota des participants s’engageant à venir en train ou en bus et n’ayant pas respecté leur engagement. Cela a représenté 11 % des dossards ».

La Rédaction avec Sport Guide