Selon un rapport publié le 29 septembre 2025, la Fédération internationale de ski et de snowboard (FIS) a généré 1 999,2 tonnes d’équivalent CO₂ en 2024. Près de la moitié de ces émissions (48 %) proviennent des déplacements professionnels, tandis que 43 % sont liées au transport et à la distribution de produits. Avec ses 97 employés, cela représente une moyenne de 20,6 tonnes de CO₂ par personne, soit environ le double de l’empreinte moyenne d’un Français.
La FIS souligne toutefois une réduction globale de 7,5 % par rapport à 2023, principalement due à une forte baisse de la consommation d’électricité (-44,7 %) et des achats de biens et services (-75,7 %).

À ces émissions s’ajoutent 524 tonnes supplémentaires liées aux compétitions de la saison 2024-2025, essentiellement dues à la logistique et aux transports. Le déplacement des spectateurs, non pris en compte dans le calcul, représenterait environ 437 tonnes additionnelles. Malgré sa volonté affichée d’agir sur cet aspect, la fédération reste encore éloignée de ses ambitions de neutralité carbone.

La Rédaction